Naissance de Nicolas Joseph Cugnot à Void, village du Royaume de France.
Cugnot est admis dans la brigade du génie des Pays-Bas autrichiens.
Il donne, en 1762, l’invention d’une nouvelle fixation d’une planchette d’arpenteur.
Cette planchette est posée sur un trépied servant aux relevés topographiques sur le terrain. Cette nouvelle fixation, « d’une si grande utilité qu’elle a été adoptée par les Ingénieurs du Royaume » (de France).
1763, Cugnot rentre à Paris où il enseigne les mathématiques à l’Arsenal*, tout en travaillant à la construction de sa « voiture à feu ».
*Un arsenal est un dépôt de matériel militaire et d’armes
De 1766 à 1778, il rédige et fait éditer trois ouvrages, qu’il signe : « par M. Cugnot, ancien Ingénieur au Service de S.M.I.R. & A.* »
En sa qualité d'ingénieur militaire, Cugnot rédige et fait éditer, « avec approbation et privilège du roi », trois ouvrages de technologies militaires qui rencontrent une certaine notoriété dans les milieux militaires et lui permettent de se faire connaître.
Son livre « La Fortification de Campagne » est traduit en allemand et publié à Berlin en 1773 et dans « Théorie de la fortification »,
Cugnot rédige la « Description d'une nouvelle planchette avec la manière de s'en servir ».
*« Sa Majesté Impériale Royale & Apostolique »
À la fin de 1775, il est chargé par monsieur le comte de Saint-Germain, ministre de la guerre de 1775 à 1777, de composer un cours *, pour l’usage des élèves des nouvelles écoles militaires.
Ce projet de plan des études est abandonné suite à la démission du ministre.
*Réforme du règlement d’exercice et de manœuvre de l’armée royale.
En 1779, il obtient un brevet d’une pension annuelle de 600 livres : « le sieur Nicolas-Joseph de Cugnot, ingénieur mécanicien à Paris, né (...) laquelle pension a été accordée sur le trésor royal le 6 novembre 1779,
en considération des découvertes qu’il a faites pour le service de l’artillerie ».
En 1792, craignant les révolutionnaires, Cugnot émigre à Bruxelles
… peut être chez son frère Jean-Claude, lieutenant d’artillerie dans l’armée autrichienne. Il perd sa pension, supprimée par la Révolution.
Il rentre en France en 1798. Le ministre de l’intérieur rétablit sa pension, portée à 1 000 francs, sur recommandation de l’Institut de France.*
*l’Institut de France, créé le 25 octobre 1795 par la Convention, contribue au perfectionnement
et au rayonnement des lettres, des sciences et des arts.
Nicolas-Joseph Cugnot décède à Paris, sans descendance, le 2 octobre 1804
(10 vendémiaire an XIII de la République), âgé de 79 ans, sans indication du lieu de sépulture.